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3.10.1807 – Schloss Franzburg – (L2) No. 26 / GRANDE ARMÉE

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NAP-105

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No 26 GRANDE ARMÉE

GRANDE ARMEE – FOURCY, Capitaine der Artillerie. – Brief an seine Mutter Mme Fourcy in Paris. Schloss FRANZBURG, 3. Oktober 1807. 3 pp. in-4, Adresse, Stempel No 26 GRANDE ARMÉE.

J’ai tardé longtemps, ma chere Maman, à répondre à tes deux dernieres lettres, celle adressé à mon passage à Hanovre, et celle adressée ici. C’est que j’espérais toujours avoir quelque chose à t’annoncer sur notre marche et notre destination. Mais nous restons et nous ne savons rien. Notre séjour en Allemagne est pour moi un énigme. Au reste, il ne me manque ici que toi et mon Ambroisine, pour que je m’y plaise. Il y a dans ce château fort bonne société, on y fait parfois de la musique, on y joue, on se promène, on y a des livres, et puisque nous ne devons pas retourner à Paris aussi vite que nous l’espérions, j’aime mieux etre ici que partout ailleurs… Il n’est pas question ici d’un renouvellement de guerre, comme tu me dis qu’on en parle à Paris. Quant à la formation d’un corps d’artillerie à pied de la Garde, ce n’est encore qu’un projet du général Lariboisiere; mais ma nomination au grade de chef de bataillon de cette artillerie est un conte en l’air que Maillard a sans doute rêvé dans un accès de fievre. Il n’en a jamais été question le moins du monde… Je ne puis te rien dire de Poirier; il y a déja plus d’un mois que j’ai prié notre chirurgien major d’écrire à ses confreres de l’hopital de Dantzig pour le leur recommander et avoir de ses nouvelles. Il ne m’a rien fait dire (il est à cinq lieues de moi). Mais je ne doute pas qu’il n’ait rejoint son corps depuis longtemps…

ÜBERSETZUNG:

Ich habe lange damit gewartet, meine liebe Mutter, auf Deine letzten beiden Briefe zu antworten, jener bei meiner Passage in Hannover, und jener von hier, weil ich immer darauf hoffte, Dir etwas über unseren Marsch und unsere Bestimmung mitteilen zu können. Aber wir bleiben hier und wissen nichts. Unser Aufenthalt in Deutschland ist für mich ein Rätsel. Überdies fehlen mir hier nur Du und Ambroisine, damit es mir gefällt. Es gibt in diesem Schloss eine sehr gute Gesellschaft, manchmal gibt es dort Musik, man spielt, geht spazieren, man hat Bücher. Und da wir nicht so schnell nach Paris zurückkehren sollen wie wir es erhofften, so bin ich lieber hier als irgendwo anders… Es ist hier keine Rede von einer Erneuerung des Krieges, wovon man in Paris spricht, wie Du mir sagst. Was die Bildung eines Korps der Artillerie zu Fuß der Garde betrifft, so ist dies immer noch nur ein Vorhaben des Generals Lariboisière. Aber meine Ernennung zum Chef de Bataillon dieser Artillerie ist eine Erfindung, die Maillard zweifellos im Fieber geträumt hat. Es war niemals auch nur davon die Rede…

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